La sélection nutrition de la semaine du 9 au 15 octobre 2017. Côté boulot. Le travail de nuit, c’est 30 % de risque en plus de développer une obésité. La faute à l’horloge biologique qui en est complètement déréglée et perturbe notre sommeil comme notre métabolisme. Côté musculation. Boire du jus de betterave régulièrement - riche en ion nitrate, augmente la force musculaire. Cependant, l’étude ne nous dit pas si c’est le côté obscur ou lumineux de la force. Côté running. Il est conseillé aux coureurs d’endurance et d’ultra-endurance sujets à des maux de ventres très incommodants voire douloureux (gaz, diarrhée) de tester un régime pauvre en FODMAPs. Forrest en fût friand. Côté cuisine. Après l’être humain, la tomate et la jonquille, c’est au tour du durian, le fruit le plus nauséabond du monde (si vous connaissez vous savez de quoi on parle, si non tant mieux pour vous), de voir son génome séquencé. Des chercheurs ont trouvé le gène responsable de son odeur, et espèrent pouvoir faire des variétés non odorantes. Prix Nobel ? Si tout ça ne vous a pas coupé l’envie de prendre votre petit-déjeuner, tant mieux, car sauter le repas du matin augmenterai les risques d’athérosclérose. « Un petit smoothie betterave-durian, pour se déboucher les artères ? - Ah non, pas avant mon footing matinal, c’est trop riche en FODMAPs. »
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Retour sur les infos en nutrition de cette semaine. On mange quand on a faim, et on s’arrête une fois rassasié, la nature est bien faite. Mais ces mécanismes peuvent s’inverser, parfois la satiété déclenche à nouveau l’envie de manger… notamment suite à des régimes amaigrissants à répétition. On vous aura prévenu. Avoir un régime végétarien (certainement mal conduit) pendant la grossesse augmente fortement les risques de consommation de drogues du futur adolescent. L’inverse n’est pas vrai. Le thé vert et le thé noir (qui sont la même plante rappelons-le), permettent de ralentir une prise de poids en altérant le microbiote et le métabolisme hépatique. À condition d’être une souris et de le boire déthéiné. Boire des légumes à défaut d’en manger n’est pas forcément une bonne idée, sauf peut-être pour inciter les plus « vitaminophobes » à se nourrir plus sainement, notamment les adolescents et les enfants. Ils ont intérêt à être balèze sur le marketing ! Petites brèves diététiques de la semaine du 25 au 30 septembre. Les bactéries et les cellules intestinales communiquent via un langage chimique. Apprendre de nouveaux « mots » à nos cellules via des bactéries génétiquement modifiées nous aidera à guérir certains maux. Où l’on apprend que les fibres ne font pas maigrir, à l’instar des paquets de céréales minceurs qui en sont bourrés. Ah, le microbiote, toujours aussi mystérieux… Des protéines à tous les repas pour prévenir la fonte musculaire vallent mieux que des apports épars ou concentrés sur un repas ou deux repas. Une bonne façon de prévenir la sarcopénie sans avoir à donner des shakers à mamie. Dans la série des n-ièmes découvertes « révolutionnaires » contre l’obésité, cette semaine une enzyme qui régule le taux de lipides dans les membranes cellulaires. La phosphatidate phosphatase. Excusez-la du peu. Pour rester sur le thème de l’écologie, après la fonte des graisses, la dérive… épigénétique, qui est ralentie par une restriction calorique contrôlée tout au long de la vie. Ralentir le vieillissement en mangeant moins (en « freinant » l’épigénome). Sur ce, bon film du dimanche avec sa dose de pop-corn, une bonne alternative aux snacks sucrés parait-il. Revue de presse et mots de ventres de la semaine. Le cheval de Troie intestinal, vous connaissez ? Il existe dans le microbiome des bactéries "voleuses" qui font concurrence à leur hôte en absorbant une grande partie des nutriments comme la choline, pouvant amener jusqu'à l'état carentiel. D'ailleurs, la carence en vitamine D ou en calcium, sont des facteurs de risque de l'ostéoporose. Mais une herbe chinoise, la sauge rouge, aide à prévenir la perte osseuse. Et contrairement aux médicaments courants, elle n'entraînerait pas d'effets secondaires. Effet peu connu de l'obésité : la malnutrition. Et oui, on peut être sur-nourri et dénutri, la faute à la qualité de l'alimentation. La malnutrition n'est plus l'apanage des pays du tiers-monde, elle est aussi une maladie de "l'opulence". Sauf si ce patch révolutionnaire voit le jour. Collé à la peau, il permettrait de transformer la graisse sous cutanée en graisse brune, augmenter le métabolisme et ainsi perdre du poids. Des patchs pour "arrêter de grossir" en pharmacie ? Mouais. Surtout qu'il existe déjà des molécules très intéressantes dans l'olive et l'huile d'olive comme l'oleuropéine qui a des propriétés "anti-diabétiques" et "anti-prise-de-poids". Le régime méditerranéen (noix, poisson, olive, vin...) n'a pas fini d'être exemplaire. N'en déplaise à ces vignerons ardéchois passionnés, qui font vieillir leurs crus dans des grottes. Quand la viticulture et la spéléologie se rencontrent, c'est tout un bout de Culture qui se bonifie, dans les entrailles mêmes de la Terre. Petite revue de presse de la semaine dans le domaine de la nutrition. Fipronil, pesticides, lait frelaté. Les scandales alimentaires ne datent pas d'hier. Il y a plus d'un siècle déjà que des voix se sont élevées contre la malbouffe et les tricheurs.
La crise de la vache folle, les lasagnes au cheval ou la carcinogénicité de la viande ont entraîné une baisse de la consommation de viande, et ce depuis les années 1990. Une bonne raison ou façon de mettre en avant le régime flexitarien ou le végétarisme. Car oui, les légumes sont bons pour la santé, on le sait tous, mais cette étude montre qu'un minimum de 4 à 7 portions de végétaux par jour permettrait de réduire le stress, et notamment la détresse émotionnelle chez les femmes. Pour autant, le mieux étant l'ennemi du bien, il n'est pas si facile de devenir végétarien. Le risque de dépression est deux fois plus élevé chez les végétariens : la carence en vitamine B12 ou la surconsommation de phyto-œstrogènes seraient en cause. Faut-il alors se jeter sur les compléments alimentaires ? Peut-être pas, ça dépend des cas (voir son diététicien préféré au besoin), mais pas autant que ces athlètes libanais qui en abusent un peu trop, à grand renfort de stéroïdes et d'injections douteuses. La course au corps parfait n'est pas prête de s'arrêter. Surtout que cela met à mal ceux qui n'ont pas envie de participer à cette course mais qui en subissent les effets collatéraux. Le stéréotype du corps mince et musclé pousse les personnes obèses dans leur retranchement. La "Grossophobie" est un mal bien français apparemment. Il n'en reste pas moins que l'obésité est surtout un problème de santé, au-delà de l'esthétique. La double voire triple peine, car le surplus de graisse accélère le développement de certains cancers. Il est aujourd'hui démontré que seize types de cancers différents sont liés à l'obésité. Découverte étonnante et pleine d'espoir, le diabète de type II (DNID) ne serait pas irréversible. Les mécanismes de résistance à l'insuline pourraient être inversés avec une perte adipeuse durable et une alimentation très équilibrée sur une dizaine d'année. Et pour finir. Faut-il manger peu le soir ? Pas si sûr. Suivre son horloge biologique (sa faim) est bien plus important que l'heure du repas ou sa composition. Il n'y a pas de dogme sur le dîner, chacun son rythme et ses besoins. Petite sélection des articles de presse sortis cette semaine sur la nutrition. Le fameux régime méditerranéen, riche en vitamines B, fibres et acides gras essentiels (oméga 3, EPA, DHA) aurait un effet protecteur sur les reflux acides (RGO) aussi efficace que les médicaments anti-acidité (IPP). En plus d'aider à réduire le surpoids et les maladies cardiovasculaires. Les acides gras mono-insaturés (présent dans l'huile d'olive ou les noix) permettent d'activer le réseau neuronal de l'attention. Les liens entre les performances cognitives et la nutrition sont aujourd'hui mieux compris et permettent d'affirmer l'importance sur le cerveau d'un apport équilibré en graisses de qualité. Un régime riche en graisse augmente l'espérance de vie... des souris. Manger gras serait donc protecteur pour la santé, mais à condition de s'adonner à un régime cétogène assez strict et contraignant. riche en graisses et protéines et extrêmement pauvre en glucides (< 5% des apports caloriques). Et enfin, la fatigue, les œdèmes, la prise de poids rapide et l’essoufflement sont des signes évocateurs de l'insuffisance cardiaque. Une bonne hygiène de vie peut diminuer le risque d'apparition de la maladie : éviter l'excès de sel, d'alcool ou de (sur)poids. Donc finalement, le gras c'est la vie, non ? |
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