Petite revue de presse de la semaine dans le domaine de la nutrition. Fipronil, pesticides, lait frelaté. Les scandales alimentaires ne datent pas d'hier. Il y a plus d'un siècle déjà que des voix se sont élevées contre la malbouffe et les tricheurs.
La crise de la vache folle, les lasagnes au cheval ou la carcinogénicité de la viande ont entraîné une baisse de la consommation de viande, et ce depuis les années 1990. Une bonne raison ou façon de mettre en avant le régime flexitarien ou le végétarisme. Car oui, les légumes sont bons pour la santé, on le sait tous, mais cette étude montre qu'un minimum de 4 à 7 portions de végétaux par jour permettrait de réduire le stress, et notamment la détresse émotionnelle chez les femmes. Pour autant, le mieux étant l'ennemi du bien, il n'est pas si facile de devenir végétarien. Le risque de dépression est deux fois plus élevé chez les végétariens : la carence en vitamine B12 ou la surconsommation de phyto-œstrogènes seraient en cause. Faut-il alors se jeter sur les compléments alimentaires ? Peut-être pas, ça dépend des cas (voir son diététicien préféré au besoin), mais pas autant que ces athlètes libanais qui en abusent un peu trop, à grand renfort de stéroïdes et d'injections douteuses. La course au corps parfait n'est pas prête de s'arrêter. Surtout que cela met à mal ceux qui n'ont pas envie de participer à cette course mais qui en subissent les effets collatéraux. Le stéréotype du corps mince et musclé pousse les personnes obèses dans leur retranchement. La "Grossophobie" est un mal bien français apparemment. Il n'en reste pas moins que l'obésité est surtout un problème de santé, au-delà de l'esthétique. La double voire triple peine, car le surplus de graisse accélère le développement de certains cancers. Il est aujourd'hui démontré que seize types de cancers différents sont liés à l'obésité. Découverte étonnante et pleine d'espoir, le diabète de type II (DNID) ne serait pas irréversible. Les mécanismes de résistance à l'insuline pourraient être inversés avec une perte adipeuse durable et une alimentation très équilibrée sur une dizaine d'année. Et pour finir. Faut-il manger peu le soir ? Pas si sûr. Suivre son horloge biologique (sa faim) est bien plus important que l'heure du repas ou sa composition. Il n'y a pas de dogme sur le dîner, chacun son rythme et ses besoins.
1 Commentaire
Elie
18/9/2017 09:51:37
Super bien écrit, merci pour ce florilège.
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