NUTRYTION
Le blog qui décortique la diététique
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Infographie : viande = cancer ? En 2015, l'OMS déclare la viande comme cancérigène probable. Fin 2016 le jambon (et ses nitrites) est l'ennemi public n°1. En 2017 l'acrylamide, notamment dans les viandes cuites, est pointée du doigt. Donc demain tous vegans ? Peut-être pas et voici pourquoi : quelques conseils pour profiter des bienfaits de la viande tout en limitant les risques liés à sa consommation. télécharger l'infographie en PDFDes bénéfices supérieurs aux risques. La viande est une véritable mine d'or nutritionnelle (protéines de bonne qualité, acides aminés essentiels, zinc, cuivre, fer héminique, vitamines B, vitamine B12, etc.). Il serait dangereux et inconscient de promouvoir l'arrêt total de sa consommation, pour sa santé personnelle et celle des autres. Les recommandations alimentaires actuelles sont sensées et scientifiquement valides. Les bénéfices d'une consommation raisonnée, variée et régulière de viande seront toujours supérieurs aux risques de carences et de complications associées liés à son éviction totale. Aller plus loin : viande, santé et écologie Au regard du bien-être animal, des ressources naturelles actuelles et de l'impact écologique de la production de viande, une prise de conscience individuelle et collective est nécessaire. Cela doit intelligemment passer par des comportements visant une baisse progressive de la production et de la consommation de viande industrielle et intensive :
Devenir vegan du jour au lendemain, sans réflexion ni objectivité, n'est-ce pas porter atteinte à l'intégrité économique d'un pays, fragiliser maladroitement la santé des populations, se mettre en danger et risquer l'extinction de plusieurs espèces animales (que fera-t'on de toute ces espèces d'élevage aujourd'hui entièrement domestiquées) ? Et surtout n'oubliez pas que l'Homme n'est pas "végétarien" ou "carnivore" ou "vegan" ni même "omnivore". L'Homme n'est pas (ou n'a pas) "un régime" mais c'est un régime qui a fait l'Homme. L'Homme a pu évoluer jusqu'à aujourd'hui grâce à l'alimentation qui lui été la plus favorable à sa survie et sa reproduction, dans notre cas c'est l'omnivorisme. Si l'homme avait pu survivre et perpétuer son espèce grâce à un régime paléo, végan ou crudivore, c'est le régime que la majorité des être humains auraient aujourd'hui, or ce n'est pas le cas. Et l'omnivorisme serait alors une mode élitiste singée sur des pseudo-pratiques d'autrefois réinterprétées à la sauce moderne sans aucun lien avec notre physiologie et nos besoins réels, mais là non plus ce n'est pas le cas. " L'Homme n'est pas omnivore, c'est l'omnivorisme qui a fait l'Homme. " Demain, tous flexitariens ? Comme toujours, je pense que la réponse se trouve dans l’équilibre moral et la modération plutôt que dans le culpabilisme et les pratiques extrêmes et subjectives. En tout point, privilégions la qualité sur la quantité et tout le monde sera gagnant, C'est ce qui fait la différence entre être gourmet et être gourmand. Le mode d'alimentation flexitarien (de tout en petite quantité et de la viande de temps en temps; à mi-chemin entre le végétarisme et l'omnivorisme) est parfaitement adapté pour une consommation saine et raisonnée de viande. Beaucoup de gens le sont sans vraiment le savoir. Et vous ? Vous l'aurez compris, comme d'habitude tout est question de modération, d'équilibre et de plaisir. La façon dont vous cuisinez ou choisissez ce que vous mangez est très importante. Pour la viande (outre la qualité intrinsèque du morceau choisi, son prix ou sa provenance) tout est dans la cuisson : il faut favoriser les températures basses et les milieux humides (à gauche, en jaune ci-dessous) et raréfier les températures hautes et les milieux secs (à droite, en rouge). Voici un petit schéma pour vous aider :
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